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d'un quadrilatère |
d'un triangle |
un demi-cerle |
du milieu d'un segment |
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Dans l'hypothèse de l'angle obtus et dans celle de l'angle droit, une perpendiculaire à une droite donnée et une droite la coupant à angle aigu sont sécantes.
Soit (LP) et (AD) deux droites, l'une perpendiculaire à (AP) et l'autre faisant avec (AP) un angle aigu DAP.Sur (AD), construisons des segments AF1 = 2AD, AF2 = 2AF1, ... et traçons les perpendiculaires (DB), (F1M1), (F2M2), ... à (AP).
Alors, d'après ce qui précède, on a AM1 „ 2AB, AM2 „ 4AB, ... AMn „ 2nAB. Et donc, pour n assez grand, on aura AMn > AP et la perpendiculaire (PL) qui coupe le côté (AMn) du triangle AMnFn doit aussi couper l'hypothènuse : les droites (LP) et (AD) sont sécantes.
Remarquons, toujours avec Jean Luc Chabert, qu'en fait, l'exclusion de la géométrie de l'angle obtus (la future géométrie elliptique de Riemann) par Saccheri est naturelle de par son utilisation de la demande 2 d'Euclide (Prolonger indéfiniment selon sa direction, une droite finie), avec une interprétation métrique de ce caractère infini des droites : on sait que sur la sphère, si les droites sont infinies, elle n'en reste pas moins bornées.
La droite rose est la perpendiculaire commune aux deux droites (AB) et (CD). |
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Les points idéaux de deux droites non connectables ont fait reculer Saccheri ... |
Il va encore plus loin dans l'énoncé de véritables propriétés de géométrie non-euclidienne (de la géométrie hyperbolique) et précise en particulier la classification précédente en montrant ce qui sera, en fait, le point de départ de la théorie des parallèles de Lobachevsky, à savoir qu'étant donné un segment [AB], il existe un angle BAX vérifiant les propriétés suivantes :
C'est à ce stade de son exposé que Saccheri n'a pas voulu franchir un pas de plus. Convaincu que la véracité du postulat d'Euclide, malgrés la finesse et la précision de tous ses raisonnements, il a préféré - préféré ! - voir là une contradiction (cette contradiction tant cherchée) en argumentant que les asymptotes (AX) et (BC) devraient avoir en leur point commun à l'infini - les futurs points idéaux de la géométrie absolue - une perpendiculaire commune, ce qui ne se peut.Et il a conclu, ici, par ce désormais fameux : |
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