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Le lieu de Q quand M décrit la conique est une hyperbole équilatère passant par P et C appelée hyperbole d'Appolonius associée à (C) et à P.HypAppo1.figNote : dans la figure proposée au téléchargement, le point M est sur objet de la conique (C), mais l'hyperbole d'Appolonius associée à P a été construite comme objet conique, à partir de 5 points : il n'y a que trois points à construire puisqu'elle passe par P et C.Sur les figures suivantes, il peut être intéressant de rajouter l'hyperbole d'Appolonius du point P.La macro Hyperbole d'Appolonius (fichier HypAppo.mac). |
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Tout d'abord Q est en P pour M sur le diamètre (CP), et que Q est en C pour un point M tel que (CP) soit une direction de normale à la conique (M en MC sur la figure).Pour M aux sommets de la conique, les droites (CM) et la perpendiculaire au diamètre conjugués sont parallèles, le point Q est rejeté à l'infini. Cela signifie que les asymptotes de l'hyperbole sont parallèles aux axes de la conique : l'hyperbole d'Appolonius est donc équilatère.HypAppo2.fig |
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Dans le cas de l'ellipse, si on construit un second point R de l'hyperbole d'Appolonius à partir d'un point N sur le diamètre conjugué de (CM), P étant sur deux hauteurs du triangle CQR, il en est l'orthocentre, et ainsi, quand M varie, la droite (QR) reste perpendiculaire à la direction fixe (CP).HypAppo3.fig |
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Par construction même de l'hyperbole d'Appolonius, ses éventuelles intersections avec la conique sont les pieds des normales menées de P à la conique.Il peut y avoir jusqu'à 4 normales à une conique issues d'un même point P, et il y en a toujours au moins deux.HypAppo4.figOn remarquera par exemple que, dans le cas d'une ellipse, P et C appartiennent à la même branche d'hyperbole alors qu'ils sont sur des branches différentes dans le cas de l'hyperbole. |
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Théorème de
Joachimasthal :
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Cas de l'ellipseOn considère le rectangle circonscrit à l'ellipse passant par ses sommets. Les droites issues de P perpendiculaires aux diagonales de ce rectangle recoupent l'autre diagonale aux points U et V. Le centre O de l'hyperbole d'Appolonius associée à P est le milieu de [UV].HypAppo6.fig |
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Si on considère un point M de l'ellipse et que P soit redéfini comme point sur objet de la normale à l'ellipse en M, alors on peut observer que :Le lieu des centres de l'hyperbole d'Appolonius des points d'une normale à l'ellipse est une droite.HypAppo7.fig |
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Cas de l'hyperboleDans ce cas, l'hyperbole d'Appolonius associée à un point P passe, en plus du centre C de l'hyperbole, par les porjections orthogonales U et V de P sur les asymptotes à l'hyperbole.Le centre de l'hyperbole d'Appolonius est le milieu de [UV].HypAppo8.fig |
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On peut observer la même propriété que dans le cas de l'ellipse :Soit un point M de l'hyperbole et P redéfini comme point sur objet de la normale à l'hyperbole en M, alors :Le lieu des centres de l'hyperbole d'Appolonius des points d'une normale à l'hyperbole est une droite.HypAppo9.fig |
dans l'illustration ci-contre O
et (d) sont |
Dans ce cas le centre est à l'infini. Q est donc l'intersection de la perpendiculaire en P à la tangente en M à la parabole et de la paralléle à l'axe passant par M - qui fait office de droite (CM) le centre étant à l'inifini dans la direction de l'axe.Le lieu de Q est encore une hyperbole équilatère. Elle est asymptote à l'axe de la parabole.HypAppP1.figEn remarquant que si deux points M et N de la parabole sont symétriques par rapport à l'axe de la parabole, ils donnent des points Q et R symétriques sur l'hyperbole d'Appolonius, on peut construire le centre de cette hyperbole. Avec une asymptote et sachant qu'elle passe par P, on peut utiliser une macro Hyperbole Equilatère déjà rencontrée (dans la page Point de Frégier) par construire l'hyperbole d'Appolonius d'une parabole.La macro Hyperbole d'Appolonius d'une parabole (fichier HypAppPr.mac) |
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L'hyperbole d'Appolonius et la parabole peuvent avoir 3 points d'intersection, ce qui donne au plus trois normales à la parabole issues de P.Le cercle circonscrit à ces trois points recoupe la parabole en son sommet qui est, comme dans le cas du théorème de Joachimsthal des coniques à centre, le point "diamétralement opposé" du point à l'infini dans la direction de l'axe de la parabole.HypAppP2.fig |