|
Comme toutes les droites passant par A sont globalement invariantes, deux droites orthogonales (MA) et (NA) coupant le cercle en M et N coupent la coniques en leurs images M' et N'. Comme (MN) passe par le point fixe O, toutes les droites images (M'N') passent aussi par un point fixe F, image de O dans l'homologie de centre A, d'axe (d).Ce point F s'appelle le point de Frégier associé au point A : c'est donc le point commun à toutes les cordes de la conique vues de A sous un angle droit.Puisque F est sur la droite (OA), (FA) est la normale à la conique en A, ce qui donne une autre possibilité de construction de tangente en un point, par la normale.PtFregier.fig |
|
Puisque c'est le point commun à toutes les cordes vue du point M sous un angle droit, il suffit d'en construire deux à partir des points constituants de la conique.La macro Fregier.mac d'objets initiaux la conique et le point M.Note technique : la macro proposée ici est appliquable directement aux 2°, 3° et 4° points constituants de la conique, ce qui servira dans les constructions suivantes.
|
|
Sur la figure ci-contre, on propose une vérification expérimentale de cette propriété : à partir de FB le point de Frégier de B, on construit le point K, une des intersections de la conique et de la droite (OFB) et l'homothétique de deux autres points constituants de la conique dans l'homothétie de centre O transformant K en FB. On construit enfin les symétriques de ces deux points par rapport à O. On peut alors tracer la conique passant par ces 5 points. Le lieu du point de Frégier FM d'un point M de la conique de base décrit effectivement cette seconde conique.LFregEH.fig |
|
|
Développée d'ellipse en taille
réelle
(21 K)
Par définition même
du point de Frégier (comme homologue harmonique du
centre d'un cercle ...) il est clair que le point de
Frégier F d'un point A est sur la normale de la
conique en A. Ainsi, la droite (AF) est normale à la
conique, ce qui permet de transformer la figure
précédente en une macro
Normale à une
conique. Il est clair que
c'était possible dès que l'on savait
construire une tangente, par les rayons
conjugués.
On peut en profiter pour revisiter
les développées des coniques, comme enveloppe
des normales :
(les réduction
d'écran sont un peu agressives à l'oeil, on
pourra les charger en taille réelle)
Développée d'hyperbole en taille
réelle
(24 K)
Développée de parabole en taille
réelle
(17 K)
|
Il est remarquable que Cabri - là encore - résiste trés bien au passage à l'infini : une macro de normale à une conique, construite à partir du point de Frégier s'applique sans problème à une hyperbole équilatère.NormHEq.figOn peut aussi préférer faire l'expérience soi même et dans ce cas :Charger les macros Hyperbole équilatère et Normale à une coniqueNote :
la macro Hyperbole
équilatère construit l'hyperbole à
partir de son centre, une asymptote et un point de
l'hyperbole. Ce choix peut surprendre mais il a l'avantage
que ce point se comporte comme un effet zoom, selon qu'on le
place près ou loin des asymptotes.
|
|
À partir d'un point sur objet A d'une conique, on construit son point de Frégier F, puis la polaire de F par rapport à la conique. L'axe (d) de l'homologie est l'homothétique de la polaire dans l'homothétie de centre A et de rapport 2. L'homologue de la conique par cette homologie est alors une ellipse circulaire (reconnue comme telle par Cabri), donc un cercle, tangent à la conique en A.La droite parallèle à (d) passant par A étant globalement invariante, on en déduit que le cercle symétrique du cercle image dans la symétrie de centre A coupe la conique de départ en un unique point B : l'intersection de la conique et de la droite.Cela signifie que le contact en A entre la conique et ce cercle est d'ordre 3 : nous venons de tracer le cercle osculateur à la conique en A, son centre C étant le centre de courbure de la conique en A. Le point C est directement construit comme intersection de (AF) et de la médiatrice de [AB].La figure Osculat.fig, ou La macro Osculat.mac. |