Dossier conçu par Dominique Tournès - IUFM de La Réunion
1 - Présentation historique
[2 - Théorème et preuve] [3 - Cas de céviennes] [4 - Cas des points symétriques] [5 - Cas des points doubles]
[6 - L'isotomie] [7 - Le cas de la parabole] [8 - Utilisation avec le cercle] [9 - Exercices sur la configuration de Carnot]
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Lazare Nicholas Marguerite Carnot (1753-1823) a mené en parallèle une carrière militaire et politique sous la Révolution et l'Empire, et des recherches en mathématiques. Dans ce dernier domaine, c'est surtout en géométrie qu'il s'est illustré. Ses découvertes ont été publiées dans trois ouvrages : De la corrélation des figures de géométrie (1801), Géométrie de position (1803), Essai sur le théorie des transversales (1806).Le nom de Carnot est principalement resté attaché à un théorème qui apparaît dans l'Essai de 1806 et qui constitue une généralisation d'un ancien résultat de Menelaüs d'Alexandrie :
Si la courbe est une droite, on retrouve le théorème de Menelaüs. Si la courbe est une cubique, on déduit du théorème de Carnot que les trois points d'inflexion de la courbe sont alignés, ce qui avait déjà été observé par Newton. De son côté, Brianchon a appliqué la théorie des transversales à l'obtention de nombreux résultats sur les coniques. |
1) La voie synthétique était difficile car on ne pouvait pas commodément dessiner, expérimenter et conjecturer dans des situations faisant intervenir des coniques.
2) La voie analytique était rebutante car il apparaissait vite des expressions littérales (par exemple des déterminants 3x3 avec de nombreux paramètres) difficiles à calculer et à factoriser.
[6 - L'isotomie] [7 - Le cas de la parabole] [8 - Utilisation avec le cercle] [9 - Exercices sur la configuration de Carnot]
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