La définition des cercles
associés à la directrice dans le rapport e
d'excentricité, et la propriété
d'orthogonalité du triangle MFI rappelée
ci-dessus donnent ensemble immédiatement le
résultat suivant :
Une droite D coupant la directrice
en I est tangente à la conique (de foyer F
d'excentricité e) si et seulement si la droite (IF)
est tangente à un cercle centré sur cette
droite D et associé à la directrice dans le
rapport d'excentricité.
En effet, c'est clair si le centre
M du cerle appartient à la conique : on retrouve la
CNS de l'orthogonalité en F de IMF.
Sinon, si le centre est un point P
de la droite D, on conclu par l'homothétie de centre
I qui envoie P en M.
Soit un point P à partir du
quel on souhaite construire les tangentes à la
conique. Ce qui précède nous invite à
construire, dans une première étape, le cercle
de centre P associé à la directrice dans le
rapport d'excentricité. Cela se fait par une simple
homothétie comme ci-contre. On obtient le cercle de
centre P passant par R.
Figure partielle
TgtIssu1.fig
correspondant à cette première
étape.
Pour que (PM), coupant la directrice en I soit tangente
à la conique, il faut que le cercle soit tangent
à (IF). Le cercle étant donné, il
suffit de construire ses tangentes issues de F. On obtient
deux points de la directrice possibles, I1 et
I2, qui amènent par homothétie,
à deux points de contact M1 et
M2 de la conique.Remarque :
Comme dans la page
précédente, la présence de la conique
sur cette figure est inutile pour la construction. Elle
n'est là que pour vérifier de visu que l'on a
bien construit une tangente à la conique
définie par D, F et le point A : M1 et
M2 sont construits par intersection de deux
droites et non pas une droite et la conique.
Figur
finale TgtIssu2.fig.
Charger
la macro Tangente
issue d'un point à une conique
"monofocale" associée
(fichier "TgtIssu1.mac").
Contrairement à la page
précédente sur les tangentes parallèles
à une droite donnée, ici la situation est
exactement la même que dans le cas des coniques
à centre : l'existence d'un centre n'apportant pas de
situation symétrique, il n'y a de pas perte quand
celui-ci disparaît.
TgtIssu3.fig
spécifique à la parabole.