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Le théorème de Thalès revient à dire que les triangles ABC et ADE sont semblables : si (DE) est parallèle à (BC), alors :![]() |
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Quant à lui, le théorème de Pythagore ne fait qu'exprimer la similitude des triangles ABC, HBA et HAC : des égalités de rapports![]() on tire la fameuse relationAB2 + AC 2 = BC.(HB+HC) = BC 2 |
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Dans toute la suite, on considère une similitude s qui n'est ni une isométrie (de sorte qu'elle admette effectivement un centre O), ni une homothétie (afin qu'une droite et son image soient toujours sécantes, ce qui garantira la possibilité des constructions envisagées plus loin). On sait qu'une similitude directe (respectivement indirecte) est entièrement déterminée par la donnée de deux points distincts A et B et de leurs images A' et B'. Proposons-nous de construire le centre O à partir de ces quatre points donnés.
Supposons d'abord que s soit une similitude directe. Les droites (AB) et (A'B') se coupent en un point I. En angles de droites, l'angle de s peut s'exprimer de diverses manières. On a d'abord (OA, OA') = (AB, A'B') = (IA, IA'), donc O est sur le cercle circonscrit au triangle IAA'.De même, O est sur le cercle circonscrit au triangle IBB'. |
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Si O était confondu avec I, les droites (AA') et (BB') seraient parallèles et les cercles IAA' et IBB' seraient tangents. Inversement, dans le cas où les cercles IAA' et IBB' sont sécants, O est distinct de I.Dans le cas général, O est ainsi l'autre point d'intersection des cercles IAA' et IBB' que I.
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![]() d'objets initiaux A, B, A' et B' issue de cette construction |
Construisons un carré ABCD sur le segment [AB] et un carré A'B'C'D' de même sens sur le segment [A'B']. Notons P, Q, R, S les points d'intersection respectifs des côtés homologues des deux carrés, à savoir (AB) et (A'B'), (BC) et (B'C'), (CD) et (C'D'), (DA) et (D'A'). Appelons P' et R' les images - non construites sur la figure - de P et R par s (images qui se trouvent respectivement sur les droites (A'B') et (C'D')), O le point d'intersection des droites (PR) et (P'R'), et O' l'image de O par s.D'après le théorème de
Thalès, on a
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Dans le cas d'une similitude indirecte, qui transforme un carré en un carré de sens contraire, il suffit de reprendre la construction précédente à partir de deux carrés ABCD et A'B'C'D' de sens contraires (utiliser une macro de carré indirect).
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Une fois le centre O obtenu, on construira facilement
l'axe de similitude, qui n'est
autre que la bissectrice de l'angle de vecteurs
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Donnons-nous à présent un cercle C de
centre A et de rayon R, et un cercle C' de centre A' et de
rayon R' (pour éviter les cas particuliers, on
supposera A
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La podaire d'une courbe C par rapport à un point P est l'ensemble des points M du plan tels qu'il existe une tangente à C passant par M et perpendiculaire à la droite (PM).
La podaire double de deux courbes C et C' est l'ensemble des points M du plan par lesquels on peut mener des tangentes à C et C' perpendiculaires entr'elles.
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Toujours à l'aide de l'une des macros mises au point plus haut, construisons le centre O1 de la première similitude à partir de A, B, A' et B'1, puis le centre O2 de la seconde similitude à partir de A, B, A' et B'2. Notons bien que O1 et O2 ne dépendent que des cercles C et C', et non du point B choisi pour la construction.Soit H1 le projeté orthogonal de O1 sur la tangente en B au cercle C. Lorsque B décrit C, H1 décrit la podaire du cercle C relative au point O1. Avec Cabri, traçons le lieu de H1 lorsque B décrit C : on obtient la podaire en question, qui n'est autre qu'un limaçon de Pascal. |
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1 - comme enveloppe de cercle : notons I l'intersection du cercle C avec le segment [AO1], et U le milieu de [IO1]. Soit alors V tel que, en vecteur UV = IA. Alors l'enveloppe des cercles de centre M passant par O1, quand M décrit le cercle de diamètre [UV] est le limaçon cherché.(à gauche ci-contre et ci-dessous)
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Considérons à présent le point M1 (resp. M2), intersection de la tangente à C en B et de la tangente à C' en B'1 (resp. en B'2). Lorsque B décrit le cercle C, les points M1 et M2 décrivent les deux branches de la podaire double des cercles C et C'. Afin de ne pas surcharger la figure ci-dessous, nous n'avons construit que le point M1. Le lecteur pourra construire également le point M2, demander le lieu de M2 et constater tout naturellement que les deux branches de la podaire double sont symétriques par rapport à l'axe (AA'). En manipulant les différents paramètres de la figure, on observera les formes que peut prendre cette podaire double en fonction de la position relative des deux cercles.
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Pour terminer, étudions de plus près le
lieu de M1 (en rose ci-dessus) en le reliant
à celui de H1. Les droites
(O1H1) et
(M1B'1) étant
parallèles, les angles de droites
(O1H1, O1M1)
et (M1
B'1, M1O1) sont
égaux. Puis, grâce à la
cocyclicité des points M1, B'1,
O1 et B, on peut écrire (M1
B'1, M1 O1
) = (B B'1, BO1).
Les triangles O1 BB'1 et O1
AA' étant directement semblables, on a aussi
(BB'1, BO1) = (AA', AO1).
Finalement, l'angle de droites (O1
H1, O1 M1) est
égal à l'angle fixe
(AA', AO1). S'agissant des angles aigus de
deux triangles rectangles, on peut en déduire une
égalité d'angles de vecteurs :
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Coxeter - Introduction to geometry - Wiley
Berger - Géométrie - Nathan
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